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B i o g r a p h ie

Musicien, compositeur et arrangeur français aux multiples facettes, Arnaud FILLION-ROBIN « Arnito » est basé à Annecy. Son style regroupe diverses influences et techniques dérivées du flamenco, du jazz, du classique et du folk.

Outre les milliers de concerts à son actif et son investissement en studio (19 albums autoproduits et participation à une douzaine d’autres en tant qu’invité, dans différents styles), Arnito propose différents projets de création ou pédagogiques pour transmettre sa vision de la musique et favoriser les échanges culturels et humains. Son catalogue compte plus de 200 compositions, pour des effectifs allant de l'orchestre symphonique à la guitare solo. Il donne régulièrement des concerts avec différents groupes et musiciens. En 2017, une bourse de la Helen Wurlitzer Foundation lui permet de développer un projet de composition multilingue pour choeur et orchestre (Kune). Son concerto pour guitare obtint en 2018 la première place française et finaliste au concours de composition Maurice Ravel (Italie). Il a depuis été enregistré par Johan Smith et le Budapest Symphony Orchestra.

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Arnito concerts et projets :

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- Concert solo, guitare à 7 cordes (compositions)

- Duo avec Adama Koeta (kora)

- Duo, trio, quartet, quintet... compositions et répertoire mix de jazz,                      musiques du monde, acoustique ou électrique.

- Hindu Kush : musique orientale

- Ateliers, stages de guitare et musique créative.

- Enregistrements, composition, production, collaborations diverses.

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Vous avez un projet de concert ou d'événement ? Vous souhaiteriez proposer une collaboration artistique ? Vous avez besoin d'enregistrer une ou des guitares pour votre album ? Ecrivez-nous via la page de contact pour toute demande d'informations,  devis, etc...

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P r e s se , C h r o ni q ue s. . .

Chroniques

la guitarra / laguitare.net

Arnito - Mi granito de sal (2010)

Posté par Luc le 1 juin 2010

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Arnaud FILLION-ROBIN alias “Arnito” est un digne héritier des maîtres du flamenco nuevo. Héritier certes, mais avec sa propre musique, inspirée de son goût du voyage et de la diversité. Ainsi ne soyez pas étonnés de passer de l'ambiance tzigane d'une clarinette soufflant un vent d'est à l'intimité d'une soleá, non sans avoir fait un détour par le jazz d'une guitare improvisant au gré des effluves sonores apportés par la brise orchestrale. Arnito ne dénature pas le flamenco, il sait simplement jouer avec ses formes qu'il rend malléables, y ajoutant par là un zeste de contrepoint, par ici une pincée d'Orient. Cette musique qui se résoud parfois là où on ne l'attend pas, cette mélodie qui surprend, cette guitare tantôt méditative tantôt enflammée, ces rythmes issus de la Terre, cette virtuosité maîtrisée font que l'album d'Arnito met vraiment son grain de sel sur la scène musicale d'aujourd'hui, et l'assaisonnement est délicieux. N'omettons pas la présence des autres musiciens, car Arnito, compositeur et polyinstrumentiste (Guitare, violoncelle, percussions, boîte à spaghettis et j'en passe) a su s'entourer de comparses dont les interprétations colorées équilibrent parfaitement l'esprit de cette musique vivante.

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Guitareclassique.net

Publié dans Coup de coeur, Discothèque favorite

https://www.lamusiquedanslaplume.fr/arnaud-fillion-concerto-pour-guitare-et-orchestre-un-ange-parmi-les-soupirs/

 

 Arnaud Fillion – Concerto pour guitare et orchestre – Un ange parmi les soupirs

 

 XAVIER BOSCHER  9 AVRIL 2020

 

(Classique, paru le 8 février 2020)

 

Une partition soutenue, écrin sublime pour une guitare classique majestueuse, entre musiques de films et influences classiques, Arnaud Fillion fait preuve d’un véritable talent d’orchestrateur et d’un goût prononcé pour la mélodie et le lyrisme.

J’adore recevoir des albums atypiques, des concepts qui m’étonnent, c’est d’ailleurs le propre des musiciens d’émerveiller leur auditoire. Quand Arnaud Fillion, compositeur originaire d’Annecy, au talent immense, m’a contacté pour chroniquer sa musique, j’ai dit « oui » sans même écouter une seule note devant une telle évidence. J’ai donc reçu ce magnifique projet en CD afin de profiter pleinement de l’écoute de cette oeuvre sur mes enceintes Cabasse.

Quelle incroyable entreprise pour un artiste auto-produit proposant et s’offrant le graal des compositeurs ! : un concerto avec un orchestre symphonique (le Budapest Symphony Orchestra) qui, sans révolutionner la musique concertante, dévoile le talent singulier de son compositeur. Une partition soutenue, écrin sublime pour une guitare classique majestueuse, entre musiques de films et influences classiques, Arnaud Fillion fait preuve d’un véritable talent d’orchestrateur et d’un goût prononcé pour la mélodie et le lyrisme. En trois mouvements, « Espiègle », « Air » et « Hypnotika », le guitariste Johan Smith, à l’interprétation impeccable, joue avec nos émotions, nous surprend ici et là par la beauté des sonorités de ses cordes nylons.

Une dernière pièce conclut le disque « Un ange parmi les soupirs », une pièce pour violon et orchestre, véritable invitation au voyage à l’intérieur de son âme, tout en lyrisme et en subtiles nuances, portée par le violoniste de premier plan Alain Arias. La production sonore, quant à elle, laisse la place à l’acoustique et au réalisme de l’orchestre et des solistes pour le plus grand bonheur de nos oreilles.

Je ne peux que soutenir cette initiative musicale de haute volée et souhaite de tout mon coeur qu’Arnaud se fasse repérer par un grand metteur en scène et puisse exprimer son talent en image pour en faire profiter le plus grand nombre. 

http://www.theevenground.com/indie-music-album-reviews/arnito-musiques-de-mon-monde-vol2

 

Musiques de mon monde, vol.2 :

By Matt Jensen

 

If you haven’t heard of the composer and multi-instrumentalist Arnaud FILLION-ROBIN aka Arnito it's time to get on board. I was first introduced to Arnito when I reviewed THÉBAÏDE at the end of 2014. At any rate Arnito seems to have an unending supply of music within the banks of his mind. He just released Musiques de mon monde, vol.2 which is a diverse collection of songs that infuse different styles from jazz to flamenco to name a few. At the center of these songs are string instruments but there is also some fantastic percussive elements spread throughout. 

If I was going to classify Musiques de mon monde, vol.2 I would call it world music but in my opinion that phrase has some negative connotations with it. World music often gets associated with a new age aesthetic and sometimes their paths cross. At its worst world music can be hokey, generic and something your yoga teacher might put on to instill a sense of inner peace. Musiques de mon monde, vol.2 is the opposite of that. It feels authentic, pure and vibrant with festive energy. I would say it’s a lot like visiting the different countries at Epcot except you aren’t confronted with over-priced souvenirs and a young cashier who has a bad case of acne.

The album starts off with “Une île” which contains exceptional string and organic percussion. I have to say the recording quality and production really makes this song (and other songs) such a pleasure to listen to. The instruments sound like that are being played about two feet away you and you can hear every nuance which makes the technical ability even more enjoyable to listen to.

The second track “Little Hearts” is a highlight. It contains eastern instrumentation such as tablas and is also one of the few songs that contain vocals. There is really fantastic string work once again but that can really be said about all the songs.

After “Little Hearts” we take our ears west to places like Turkey, Czech and Spain where Romani music is still popular. It’s upbeat, fun and if any song will make you put on your dancing shoes it is “En Badrouille.” Speaking of dancing that's what the strings do on “Aubade en mi mineur” while we visit the streets of Brazil with the festive “Ao Longo do Caminho.”

For you the journey is just getting started. There are plenty of more styles you get to visit before Musiques de mon monde, vol.2 comes to a close. So you want to be world traveler but can’t afford the time or money? Maybe one day it will become a reality but in the meantime it doesn’t mean you ears can’t visit different parts of the world thanks to Arnito

http://www.theevenground.com/indie-music-album-reviews/arnito-thebaide

By Ted Rogen 

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Arnito is a French guitar player and composer who recently released his twelfth album entitled Thébaïde. It’s a nine-song album that revolves around the guitar and is not only about the notes the guitar is playing but the spaces in between. Thébaïde is an album that has more in common with minimal music that anything else and bears comparison to artists like Terry Riley, Steve Reich and Philip Glass. Along with minimalism Arnito flirts with dissonance as well as harmony. He explores both extremes with his guitar. Whether the music piece is founded in harmony or dissonance it feels meditative. What I mean by that is just listening to the music puts you in a somewhat meditative state. 

The first song “Chrysalide” is in my opinion the most meditative song on the album. It starts with Arnito hitting the perfect succession of notes that come in and out of existence. In the background is the most subtle hum that makes the guitar notes and the space between feel seamless. It’s a beautiful song. Stillness, peace and tranquility are words that come to mind when listening to the song. You would think that one might be bored after twenty minutes of extremely sparse music but I felt quite the opposite.

“Jeu d'ombre, pt. 1” is the first exploration with dissonance. The song seems like a picture fit for a movie like “Eyes Wide Shut” or any David Lynch film. The third track “Marche des hibiscus” is yet another deviation. There isn't much space between the notes but instead it relies on jazz-inspired melodies. It’s relaxing and seems like a perfect song to start your morning with. 

“Un guide, une étoile” is where we hear Arnito flexing his technical muscles. His guitar picking is precise and fluid. The guitar smothers you in warm overtones that instill a sense of nostalgia and understanding. Arnito revisits dissonance with “Jeu d'ombre, pt. 2” He tinkers with strings and bends them finding the semitones between the notes. He closes the album very much in the same way he opened it. Except this time he does it in under four minutes.

A lot of music sounds similar to me and sometimes I just think it’s because a majority of musicians use the same instrumentation. For example, how many possibilities can a three-piece rock band have? Listening to this album proves this notion wrong. Thébaïde is a testament to the countless possibilities that are within the guitar itself. His  guitar takes you on a journey through peaks and valleys and different emotions and in the end makes you realize the possibilities of sound are almost infinite. 

http://www.nomoredivision.com/indie-music-album-reviews

 Arnito - Ekut

6/9/2016

self-released; 2016
4.0 out of 5 - TOP ALBUM 

By Matt Jensen​

 

If you haven’t heard of Arnito it’s time to get acquainted. Ekut is the 14th self-produced album and arguably his best. If you want to hear some exceptional instrumental work that is implemented into jazz, world music and more then it’s time to indulge yourself in Ekut.

The album starts off with the excellent “Klemaik.” It's the music that I can picture listening to while outside a quaint European cafe sipping on espresso and appreciating the scenery around me. The guitar work is a treat to listen to but the percussive elements play just as an important part. There is a Mediterranean vibe that is easy to enjoy on this song.

Next up is “Eop” which is more aligned with a jazz artist like Django Reinhardt. Cool cats and slick tricks. If you don’t find yourself snapping along with the snaps in the song you might want to see a doctor.

“Esboco” has a Brazilian vibe which showcases a prominent rhythm section. The groove feels so organic and human. A far cry from the large majority of EDM that the west consumes. “Dulce Locura” may have the best solo guitar work. If somehow you don’t enjoy the aesthetics of the song you will still be impressed by the technical ability. 

“Ciel pourpre” is an interesting, eclectic mix of styles that I couldn’t quite put my finger on. That means it's unique and I thought the percussive elements were the driving force here. “Lucioles” contains more superb guitar playing while “Spirale” is experimental in some ways and contains chant like vocals. He closes with the epic “IIham Perisi” which lasts till about the sixteen-minute mark. Just listen to this one!

​Ekut is a great album for almost any occasion. Arnito really pulls off some fabulous sounds on this album and I applaud him for it.

                             

                                 Arnito nous emmène en voyage

 

Il m’arrive, au hasard d’un concert, donné parfois dans un petit bistrot, où l’artiste passe le chapeau en guise de cachet de découvrir une perle, dont le musicien m’entraîne dans son voyage, et, rentrant dans mes pénates, d’entendre encore  sa musique en m’endormant. Un tel cadeau se partage, et même si les mots sont malhabiles pour décrire la musique du guitariste Arnito, permettez que je vous le présente. Je le rencontrai la première fois à la librairie café les Recyclables sise à quelques centaines de mètres de chez moi où des musiciens se produisent. Des débutants, de bons et moins bons. Dès les premiers morceaux d’Arnito, dont je n’avais jamais entendu parler, je fus séduit tant par sa virtuosité, que par la variété de ses thèmes. Avec sa guitare à sept cordes, donc une basse de plus, il nous fit vibrer sur des thèmes de flamenco. Or, son registre ne s’arrête pas là. Au cours de ses nombreux voyages, Indes, Malaisie, Mali et d’autres que je ne connais pas, il s’imprégna de la palette musicale de ces contrées lointaines où il donna également des concerts.  Grace à sa virtuosité, il peaufine, cisèle des partitions où la fièvre du flamenco, peut se muer en une ballade. Infatigable il compose et à déjà 10 disques à son actif. Il apprécie de jouer dans des églises, une manière d’intimité avec son public. Son dernier disque « ir », dont il m’a fait parvenir les morceaux est une pure merveille. Et je le remercie de m’avoir demandé d’écrire ces quelques lignes afin de  vous le présenter.

Le disque débute sur des compositions de flamenco, dont l’aisance qu’il possède de cette musique andalouse, lui permet des variations tant dans le tempo, que sur l’originalité de ses compositions. Puis « ir » ( aller), nous emmène avec un groupe d’autres musiciens talentueux, (cuivres, violon, percussions), dans l’univers de la musique gitane. Il revient seul avec sa guitare pour une autre composition de flamenco, qui me surprend dans son originalité. Un morceau intitulé « Rêveries d’automne », à deux guitares, est une ballade magnifique, qui prouve qu’Arnito dut suivre, dès ses débuts, une formation classique. Retour en Espagne, avec une buleria « oro y ebano » où sa composition flamenca, est accompagnée par les claquettes de la danseuse que l’on imagine. Destination Brésil avec « Choro de luz », dont sa composition serait certainement saluée par le « clube do Choro » dont mon ami Eduardo Kohan saxophoniste de renom en fait partie. Il serait vain, je l’ai dit au début, de transcrire par des mots la richesse de cette musicalité. On sent à travers ce dernier disque cette facilité de passer d’un registre à l’autre. En dehors du bagage musical, de sa dextérité, - c’est un plaisir de voir ses doigts courir sur le manche de sa guitare, il y a cette recherche permanente, de puiser dans la source de ses voyages et son imaginaire de nouveaux morceaux. Ce morceau de flamenco qu’il va jazzer, cet autre, qui laisse le spectateur se reposer sur une ballade.

Paco de Lucia nous a quitté, un autre grand guitariste demande à être connu.

 

                                                                          Raymond Joly, 04 Juin 2014

 

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